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Marina Girardin (elle)
Français
mgirardin@cegepsl.qc.caLocal B250
Après des études de littérature à l’Université Laval, Marina Girardin a complété un doctorat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa thèse a porté sur la réception de l’œuvre de Gustave Flaubert au XIXe siècle, plus précisément sur les rapports qu’y entretiennent la critique littéraire et la biographie d’écrivain. L’ouvrage qui en a été tiré est paru aux Éditions Honoré Champion en 2017 sous le titre « Flaubert : critique biographique, biographie critique. La mise en place d’un savoir sur Flaubert au XIXe siècle ». Toujours aux Éditions Honoré Champion, elle a récemment fait paraître « La mort écrite de Flaubert », ouvrage consacré aux articles nécrologiques parus lors du décès de l’écrivain. Pourquoi lire encore celui qu’on a appelé l’« ermite de Croisset » ? Avec Flaubert, on découvre le plaisir de l’effort intellectuel, mais on apprend aussi à rire de nos travers et à s’émerveiller devant la beauté d’une phrase parfaite tout autant que devant celle d’un paysage singulier, comme Spendius et Mathô, personnages du roman « Salammbô », contemplant silencieusement la splendeur du matin qui se lève sur Carthage : « Une masse d’ombre énorme s’étalait devant eux, et qui semblait contenir de vagues amoncellements, pareils aux flots d’un océan noir pétrifié. Mais une barre lumineuse s’éleva du côté de l’Orient. » À l’une de ses correspondantes, Flaubert écrit que « [c] hacun de nous a dans le cœur une chambre royale ». La littérature pourrait bien être l’une des voies privilégiées pour y accéder…