Le 11 février marque, comme chaque année depuis 10 ans et grâce à l’UNESCO, la Journée internationale des femmes et des filles de science. Cet événement vise à rappeler l’importance d’accroître la présence des étudiantes dans les programmes scientifiques, où elles demeurent encore minoritaires. Sauf au cégep de Saint-Laurent où on compte 57 % de femmes inscrites dans les programmes en sciences comparativement à 43 % pour les hommes à la session d’automne 2024[1].
À Saint-Lau, les femmes sont inscrites en grand nombre dans les programmes qui sont plus orientés biologie et santé mais beaucoup moins dans les programmes plus « techno » qui mènent à des fonctions traditionnellement masculines. Seul le programme en architecture atteint la parité. Il reste donc encore du chemin à parcourir !
En attendant que les temps changent et que les mœurs évoluent, on a profité de cette Journée internationale pour mettre à l’honneur l’inspirante Océane, étudiante en Sciences de la nature et membre des Patriotes en natation.
« J’ai toujours été intéressée par le domaine de la santé. J’ai choisi le profil Sciences de la vie pour approfondir mes connaissances en biologie et en chimie. Depuis mon arrivée au Cégep, je me suis découvert une véritable passion pour les mathématiques ! » confie-t-elle, ravie d’avoir trouvé un programme stimulant à la hauteur de ses attentes.
Ce qu’elle aime le plus dans les mathématiques ? La satisfaction de maîtriser des concepts complexes et de comprendre des notions qui, au premier abord, semblent inaccessibles. « J’en suis à mon quatrième cours de maths au Cégep, mais je me souviens encore de mon tout premier : tout me paraissait incompréhensible ! Avec de la persévérance et en exploitant toutes les ressources disponibles, j’ai réussi à atteindre mes objectifs », raconte Océane, avant de souligner le rôle clé de ses enseignantes et enseignants dans sa réussite.
« C’est elle qui m’a donné envie de continuer dans cette voie »
« Ma prof de maths, Géraldine Martin, m’a beaucoup marquée depuis mon arrivée au Cégep. C’est elle qui m’a donné envie de poursuivre dans cette voie. Son parcours, en tant que femme scientifique et enseignante, m’inspire énormément et me pousse à me surpasser. Plus largement, mes enseignantes, par leurs trajectoires respectives, me rappellent que nous, les filles, avons toute notre place en sciences. Nous avons les mêmes capacités que les hommes », affirme-t-elle avec conviction.
Si Océane estime que le fait d’être une femme ne l’a jamais freinée au Cégep ni ailleurs, elle reste consciente des inégalités qui persistent dans le domaine des sciences. « Avec mon parcours, j’ai parfois l’impression de briser certains stéréotypes, et cela me plaît ! Les mentalités doivent évoluer. Si je peux inspirer d’autres jeunes filles à se lancer en sciences, c’est une belle victoire », confie-t-elle.
Au cégep de Saint-Laurent, Océane a non seulement trouvé des disciplines qui la passionnent, mais aussi clarifié son projet d’avenir. « Grâce à mon programme d’études, j’ai découvert le domaine de l’ingénierie biomédicale. Cela me donne envie de postuler à Polytechnique après le cégep ! », explique l’étudiante, connue pour être aussi studieuse que performante. Elle a également eu l’opportunité d’explorer des horizons inattendus : « Saint-Lau m’a permis de découvrir le DEC en Danse et en Théâtre. J’ai ainsi pu suivre des cours complémentaires variés, comme le ballet classique! »
Aux jeunes qui hésiteraient à s’orienter vers les sciences, Océane a un conseil précieux :
« L’essentiel, c’est de croire en soi, peu importe son genre. Si une petite voix intérieure vous pousse vers les sciences, écoutez-la! Et surtout, être une femme n’est en aucun cas un frein. Nous avons tous et toutes le potentiel d’exceller ».
Découvrez le programme Sciences de la nature
[1] Données fournies par Mireille Côté, Conseillère pédagogique Statistiques et réussite.
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