Un premier bilan comparatif des gaz à effets de serre émis par le Cégep
Nouvelle

Un premier bilan comparatif des gaz à effets de serre émis par le Cégep

campus 1692

Le cégep de Saint-Laurent a réalisé des bilans de son empreinte environnementale sur trois ans, lui permettant de comptabiliser et d’inventorier les émissions de gaz à effet de serre (GES) de certaines de ses activités. Couvrant les périodes de 2021 à 2024, ce sont les premiers bilans comparatifs de l’empreinte carbone réalisés par le Cégep.

À l’instar d’autres activités menées en environnement, ce bilan servira de base de réflexion pour cibler les réalisations à entreprendre lors de futures réfections des infrastructures du Cégep. C’est grâce à une collecte rigoureuse d’informations et à la base de données d’une firme externe spécialisée qu’il a été possible de rendre compte des GES émis par le Cégep.

Mieux comprendre l’inventaire des GES

Un inventaire se découpe en trois champs d’émission de gaz à effet de serre :

  • Le champ 1 correspond à toutes les émissions de GES directes provenant de sources contrôlées par le Cégep (gaz naturel, mazout, gaz réfrigérant et véhicule de l’organisation).
  • Le champ 2 englobe les émissions provenant de la production d’électricité et de chauffage réalisées en dehors du campus, mais consommées sur celui-ci.
  • Le champ 3 couvre les émissions indirectes réalisées en amont ou en aval de nos activités, mais nécessaires à la tenue de celles-ci. Ces émissions proviennent principalement des déplacements pendulaires (du domicile vers le cégep), des biens et services acquis par le Cégep, des déplacements d’affaires ainsi que des émissions en lien avec le traitement de nos matières résiduelles.

Le bilan du Cégep

Pour les fins de l’exercice — et considérant les fluctuations annoncées du champ 3 en raison du contexte pendant lequel les données ont été calculées — seuls les champs 1 et 2 font l’objet d’une comparaison sur trois ans.

 

White and Green Minimalist Earbuds Comparison Chart Graph 1

Dans l’ensemble, les émissions des champs 1 et 2 ont connu une légère baisse durant les trois ans, essentiellement due à des facteurs externes. L’année 2021-2022 a été marquée par la pandémie de COVID-19, ce qui a entraîné une diminution de la présence du personnel et de la communauté étudiante sur le campus, et par conséquent, une consommation d’électricité un peu moins importante. Pour ce qui est du gaz naturel, les hivers doux des deux dernières années ont mené à une réduction des besoins en chauffage. Enfin, la fermeture du B a également influencé la consommation de gaz naturel.

La démarche souscrit aux standards du Greenhouse Gas (GHG) Protocol, qui se traduit en français par protocole de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une norme internationale visant à établir un cadre règlementaire pour mieux définir les émissions de gaz à effet de serre en vue de les comptabiliser et de les déclarer.