Sandrine Pelletier, étudiante en Théâtre, reçoit une médaille de l’Assemblée nationale
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Sandrine Pelletier, étudiante en Théâtre, reçoit une médaille de l’Assemblée nationale

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Une étudiante du cégep de Saint-Laurent, Sandrine Pelletier, a reçu la semaine dernière la Médaille du Député de l’Assemblée nationale. C’est après avoir été elle-même victime d’une intoxication involontaire au gamma-hydroxybutyrate (GHB) en janvier 2023 qu’elle a commencé à militer activement pour sensibiliser la population à ce fléau.

Après l’avoir elle-même expérimenté, Sandrine s’est fait un devoir de faire parler des dangers et des répercussions de la drogue du viol. Au courant du printemps, elle a contacté plusieurs politiciens et politiciennes, dont la députée solidaire Manon Massé et la députée libérale Marwah Rizqy, et elle a pu faire entendre sa voix dans les médias, notamment à la radio de Radio-Canada et à Tout le monde en parle. Grâce à ses démarches, une motion présentée par le député de l’Acadie, André Morin, visant à sensibiliser les Québécois et les Québécoises à ce phénomène et à distribuer largement et gratuitement des kits de détection du GHB a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale du Québec .

« Je suis très reconnaissante d’avoir été écoutée et que le problème ait enfin été mis en lumière dans les médias. J’ai essayé de parler le plus fort possible pour toutes celles qui n’avaient pas cette chance. Maintenant, il faut continuer de travailler activement pour mettre fin à ce fléau. La médaille représente pour moi l’atteinte d’un consensus; l’intoxication involontaire est un problème trop courant auquel il faut s’attaquer. » – Sandrine Pelletier

L’engagement de Sandrine a également eu des impacts au sein du Cégep : lors des partys étudiants, on distribue gratuitement des couvercles antidrogues – disponibles auprès de l’équipe de soutien psychosocial et de santé (voir Stéphanie Tessier, au bureau B-042). Bien que ces couvercles antidrogues ne soient pas une solution idéale, puisqu’elle remet entre les mains de la victime la responsabilité de sa propre sécurité, cela reste un moyen de protection contre le GHB et une façon de faire parler de cette problématique.

Toutes nos félicitations à Sandrine pour sa médaille et, surtout, pour faire bouger les choses de par son implication !


Pour toutes situations liées au GHB ou aux violences à caractère sexuel, n’hésite pas à demander de l’aide. L’équipe de santé et de soutien psychosocial du Cégep est là pour toi. Pour échanger de façon 100% anonyme, tu peux écrire à l’adresse jeveuxenparler@cegepsl.qc.ca.

Consulter la politique sur les violences à caractère sexuel du cégep de Saint-Laurent